Prochains rendez-vous
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Par François Marcilhac
Directeur politique de l'Action française
C’est sous les huées et les sifflets qu’a commencé, à Marseille, la campagne électorale de Macron pour la prochaine présidentielle. Flanqué de l’inénarrable et indéboulonnable Blanquer, un temps adulé par la droite la plus bête du monde comme le restaurateur de l’éducation nationale et qui n’en finit pas d’en abattre les derniers pans — ainsi d’un baccalauréat qui n’est plus qu’une vaste fumisterie, si bien qu’il faut sérieusement se demander s’il ne conviendrait pas, tout simplement, d’en acter la mort —, il était venu dans la deuxième ville de France parler notamment sécurité. Mais il va de soi que ce ne sont pas deux cents policiers supplémentaires qui résoudront les problèmes de sécurité endémiques et gravissimes d’une ville gangrénée par plusieurs décennies d’aveuglement, pour ne pas dire plus, toutes majorités confondues, sur le développement de maux qui gagnent progressivement la France entière, Marseille étant simplement une des vitrines de ce que devient la France du grand remplacement.
Avoir passé l'été dernier une semaine à un camp Maxime Real del Sarte à tous points de vue historique, où nous avons été plongé parmi une jeunesse patriote, saine, désintéressée et dynamique, chaque année plus nombreuse au service de la France et du Roi, et nous retrouver devant ces politiciens aux multiples visages, mais tous aussi blafards les uns que les autres, confirme combien Maurras avait raison, après Platon, de souligner comme une vérité intemporelle que « Démocratie finit en Médiocratie ». Dans Les Septennats interrompus, Philippe de Saint-Robert fait observer au général De Gaulle, s’agissant de Pompidou — nous sommes en 1969 et Pompidou n’est plus premier ministre — qu’ « entre son destin et celui de la France, on ne voit pas très bien le lien ». Et De Gaulle de répondre, simplement : « En effet, il est mince. »
Que dire alors, tandis qu’un autre ancien salarié de Rothschild occupe le siège présidentiel, mais lui, sans être du tout patriote — nous sommes encore tombés d’un cran —, du lien entre les destins, si tant est qu’ils en aient un, non seulement d’un Emmanuel Macron, mais aussi d’un Yannick Jadot, d’une Sandrine Rousseau, d’une Anne Hidalgo, d’un Michel Barnier ou d’une Valérie Pécresse — la liste n’est évidemment pas exhaustive — et celui de la France ? Il est vrai que tout ce beau monde, n’a plus guère la France à la bouche : ils lui préfèrent LA république, pas même la française, non, La république tout court. Oui, « Démocratie finit en Médiocratie ». Malheureusement, elle entraîne la France avec elle.
Tous les sept ans jadis, tous les cinq ans désormais, LA république rejoue la même comédie du pouvoir, voulue par le même De Gaulle, qui s’en est, du reste, mordu les doigts dès la première représentation — le plébiscite n’aboutit qu’à une contrefaçon de la légitimité royale, dès lors prisonnière des partis. De nombreux compétiteurs, mais une seule place à prendre, dont les occupants, depuis Giscard, ont progressivement, consciencieusement, réduit à la fois l’autorité et les compétences, au profit du Moloch européen, sous domination allemande, qui nous dicte sa politique. Certes, rien n’est définitif, mais les Français le perçoivent, qui n’ont plus d’estime non seulement pour ses tenants, mais, ce qui est plus grave, pour la fonction elle-même. Non qu’ils désespèrent du régalien mais ils perçoivent que la place toujours nécessaire du Roi n’est plus occupée, même de manière imparfaite ou travestie. Chaque élection présidentielle étant un rendez-vous manqué, il y a à parier que le peuple, qui commence à le comprendre, ne vienne plus en nombre suffisant participer à cette compétition pour doter le vainqueur d’un fantôme de légitimité. En 2017, il a déjà commencé à déserter les urnes et le méprisant mandat de Macron n’aura fait qu’attiser la colère du pays réel envers un personnel qu’une échéance électorale mérite amplement de congédier. La République, telle l’hydre de Lerne, est ce serpent dont les têtes repoussent dès qu’elles sont coupées.
La solution est ailleurs. A nous, chaque jour, d’en convaincre davantage de Français. ■
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Parce qu'il édicta le Code noir qui légalisa l'esclavage, certains voudraient brûler aujourd'hui le grand ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert.
Par Jean Sévillia - Le Figaro magazine
(I) Le Code noir, de Jean-François Niort (Le Cavalier Bleu, 2015).
(2) Le Code noir ou le Calvaire de Canaan, de Louis Sala-Molins (PUF, 987).
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10 AXES DE SALUT NATIONAL
« Face à la crise des institutions, ne faut-il pas imaginer autre chose que ce qui existe ? »
Du 22 au 29 août , Camp de formation Maxime Real Del Sarte (CMRDS), réservé aux étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15 – 35 ans).
Au programme (provisoire) :
Bien que l’Action française ne croie pas à l’instauration possible d’une « bonne » république en raison des tares inhérentes à ce régime, maintes fois démontrées, et qu’elle considère toujours que l’instauration d’une monarchie active soit la première des priorités dans l’intérêt des Français, elle ne saurait toutefois se désintéresser des élections, présidentielle et législatives, qui, en façonnant l’équilibre politique des cinq années suivantes, conditionnent en grande partie l’avenir du pays.
►L’Action française a défini dix axes de salut national qui sont autant d’axes prioritaires visant à relever le pays. Loin de constituer un programme électoral, dont la constante est de n’être jamais respecté, ils indiquent les pistes à emprunter prioritairement par la France pour sortir de sa crise non seulement économique et financière, mais également et avant tout intellectuelle et morale.
Deux conférences magistrales par matinée
L’économie, par Henri Letigre
Souvera
L’immigration, par François Bel-Ker
Le fracture sociale, par Olivier Perceval
Les relations internationales, par Bernard Lugan
L’écologie, par Francis Venciton et Enzo Sandré
La réforme des institutions, par Henri Bec
La liberté de la presse, par Philippe Mesnard
Les fondements de la géopolitique, par Charles Saint-Prot
La Famille
L’instruction publique, par Pierre Van Ommeslaeghe
L’aménagement du territoire, par Joseph Roudillon
Trois niveaux de cercles d’étude
Le libéralisme
L’empirisme organisateur
La monarchie
La décentralisation
La démocratie
Le compromis nationaliste
Le nationalisme intégral
Le quadrilatère maurrassien
Politique d’abord
Pays réel/pays légal
Le populisme
La politique naturelle
Cartographie des votes en France, par Pascal Cauchy
L’opposition droite/gauche est-elle fini ? par Paul Lafarge
L’évolution du vote en France, le vote catholique, par Gérard Leclerc
Panorama des votes, par Enzo Sandré
Le temps des programmes est-il fini ? par Philippe Mesnard
Histoire du souverainisme, par Paul-Marie Coûteaux
La monarchie incarnée, par l’abbé Michel Viot
La monarchie marocaine, par Charles Saint- Prot
La démocratie représentative, par Vincent de Schuytenneer
Initiation à la géopolitique, par Christophe Reveillard
Le mal, par l’abbé de Tanouarn
Un point culture quotidien
Georges Mathieu
Honoré d’Estiennes d’Orves
La Fontaine royaliste
La diplomatie royale
Le pari de Pascal
Ateliers pratiques au choix
Rhétorique
Graphisme
Montage vidéo
Communication
Media training
Secourisme
Sécurité Prise de vue
Sport
Camaraderie
Du jeudi 26 août au 29 août, Camps des familles !
Le camp des familles débute le jeudi matin. Il est possible d’arriver le mercredi soir pour dîner.
Une prise en charge est assurée les matinées autour d’activités multiples ; les après-midis les enfants sont à la charge de leur parent.
Le couchage s’effectue sous tentes personnelles.
Samedi 28 août, Université d’été ouverte à tous !
Au programme (provisoire) :
Forum, nombreux stands artisanaux et grand banquet camelot !
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Date :
Lieu : Château d’Ailly, 42120 Parigny, à 5km de la gare SNCF de Roanne (navettes organisées)
Tarifs préférentiels !
► Pour les adhérents de la Restauration Nationale
Renseignements : cmrds@actionfrancaise.net
Jacques Trémolet de Villers, avocat
dans politiquemagazine.fr
Depuis plus de 120 ans, l'Action française, la plus ancienne formation politique de notre pays, ne cesse de faire connaître les solutions de salut public, face à un personnel politique uniquement préoccupé de places et de prébendes.
Il est grand temps de découvrir ou de faire connaître ces solutions. L'état de dégradation avancée de la France ne souffre plus la passivité, le repli ou le désintérêt.
Philippe Mesnard
Rédacteur en chef