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  • A vos agendas. Deux conférences de qualité

     Nous vous proposons aujourd'hui deux conférences à ne pas manquer :

    - Alain Vignal évoquera les soubresauts de Toulon sous la révolution

    - Pierre de Meuse parlera d'un sujet d'actualité "l'idéologie et les mécanismes électoraux

     

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    La causerie du 31 mai 2017 sera assurée par le professeur Alain Vignal et portera sur le thème :Toulon 1789-1795, les soubresauts d'une ville sous la Révolution.

    Dans une période de dilution de l'identité provençale, cette causerie sera l'occasion de renouer avec l'histoire trop oubliée de notre ville. Nous pourrons découvrir pourquoi nos anciens se révoltèrent contre la Convention républicaine; comment ils reconnurent le malheureux petit prisonnier de la tour du Temple comme Roi de France sous le nom de Louis XVII; pourquoi ils durent demander l'aide aux coalisés espagnols et anglais; comment - renouant avec leurs racines chrétiennes - les toulonnais se tournèrent vers la Vierge Marie... C'est a un véritable et nécessaire exercice de recouvrance de notre mémoire locale auquel le professeur Alain Vignal nous fera participer.

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  • Boulevard Voltaire : le « nouveau débat » : un roi pour la France ?

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    Montillet Philippe.jpgSi la campagne électorale rabaisse encore le niveau de la réflexion politique actuelle, quelques signes d’espoir nous sont pourtant donnés. Des pépites, malheureusement trop vite submergées dans le flot des banalités, sont apparues ces derniers temps.

    Le premier, Emmanuel Macron avait osé écrire que la France ne se remettait pas d’avoir perdu sa tête avec la mort du roi Louis XVI.

    Ces dernières semaines, un véritable mouvement d’idées novatrices a émergé. Pour la première fois depuis des décennies et venant de personnalités jusqu’alors étrangères à ce discours, une réflexion sur la monarchie a percé dans les médias.

    Ainsi, fin septembre ont été publiés une chronique de François Sureau dans La Croix, un portrait de l’héritier des rois de France par Yann Moix dans Paris Match et un dossier dans La Revue des deux mondes sur « La nostalgie du roi », qui pose la question de fond : qu’apporterait la monarchie à la France du XXIe siècle ?

    La République a pu faire illusion durant un temps, notamment au début de la IIIe République, lorsqu’elle a créé le récit national mêlant les monuments historiques, « nos ancêtres les Gaulois », symboles avec Vercingétorix de la naissance de la France sortant du monde romain et les grands personnages (Jeanne d’Arc, Henri IV et Louis XIV) ayant contribué à former l’État souverain. Mais peu à peu, tout cet édifice s’est fissuré avant de s’écrouler, comme le prouvent les réactions du ministre de l’Éducation nationale.

    Après le constat de la fin d’un temps, place à la reconstruction. Et si elle passait par un retour du roi ?

    Renouvelant complètement le discours en la matière, on s’interroge sur la légitimité du pouvoir et son partage, que la démocratie désormais ne garantit plus puisqu’elle est aux mains de puissances diverses – financières, médiatiques – qui n’ont rien à voir avec le bien commun. Mais aussi sur l’unité, l’identité et la représentation des peuples dont l’Ancien Régime a été un modèle, puisque tous pouvaient se reconnaître dans le roi de France, père de tous.

    On voit bien l’intérêt de cette reconnaissance unanime, que plusieurs auteurs comparent au rôle de la reine d’Angleterre vis-à-vis du Commonwealth. Ce qui manque le plus est une autorité incontestée et incontestable qui fasse l’unité et assure la pérennité du pays. Dès lors, la personnalité du roi importe moins que le symbole qu’il représente.

    Quant au pouvoir du roi, il n’est pas et ne doit pas être de même nature que celui des gouvernants du quotidien. Peu importe le taux de l’impôt ou celui de la TVA ; en revanche, il importe que l’impôt soit juste et la charge répartie équitablement.

    Le Président n’est plus qu’un chef de gouvernement. Ce n’est pas son rôle.

    La royauté française reposait sur un principe énoncé dès l’Antiquité : le partage du pouvoir entre majesté, autorité et pouvoir. Les trois ne doivent pas être interchangeables. Sous la monarchie absolue, ils étaient réunis plus ou moins dans la main du souverain, qui agissait de manière différente selon ses activités. Mais les historiens du droit savent bien que si majestas et auctoritas étaient sans conteste les attributs du roi, la potestas était, elle, largement partagée, et cela d’autant plus que les institutions se renforçaient. L’important est de maintenir la distinction et de retrouver la tripartition. Actuellement, majesté et autorité manquent cruellement et le corps social se délite, le sens commun s’étiole, les repères s’évanouissent et la société n’ose plus regarder vers l’avenir, prête à toutes les soumissions ou abandons.

    La France a pourtant les moyens de réagir. Sa famille royale est toujours incarnée. Il suffirait de rappeler le roi et de dire, avec Yann Moix : « Le roi est vivant. Vive le roi !

    Philippe Montillet

     

  • Hilaire de Crémiers : un rappel historique

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    Scandale ! parlons-en !

     

    Jamais campagne électorale pour l’élection présidentielle n’aura plongé la France aussi bas. Les Français ont de quoi être écœurés. Il est vrai que la République a toujours fait bon ménage avec les scandales : son histoire depuis l’origine en est jalonnée.

    Aussi nombreux que vite oubliés ! Qui se souvient encore du 6 février 1934 ? Le gouvernement de la République n’hésitait pas à faire tirer sur la foule qui s’était massée place de la Concorde en criant « à bas les voleurs » ! Aujourd’hui, dans ce qui reste du récit après la réécriture de l’histoire officielle, il n’est question que d’une tentative des « ligues » – factieuses et donc fascistes – de prendre le pouvoir. Prétexte en fut pris pour les dissoudre. La République était sauvée, l’histoire magnifiée ! Plus de « chéquards » comme au bon vieux temps de Panama, effacées les magouilles crapuleuses, « suicidé » l’escroc corrupteur Stavisky ; quant au conseiller Prince, fort proprement écrasé par un train, il ne parlerait plus.

    Modèle de toutes les « affaires » de la République, chef-d’œuvre d’exécution où les services de l’inspecteur Bonny, barbouze de la République et futur agent de la Gestapo, en connivence avec le Parquet, furent au niveau de l’exigence républicaine. Dame, on ne badine pas avec la vertu ! Comme chacun l’a appris avec Montesquieu, elle est le ressort essentiel de la République. La République, qui ne se démonte jamais devant les scandales, s’effondrera six ans plus tard dans le plus grand désastre de l’histoire de France. Signe avant-coureur…

    Toutes les républiques à travers le monde et à travers les temps furent, sont et seront, de fait, des oligarchies. C’est le plus incontestable des constats. La première duperie consiste à se servir de la notion abstraite de peuple pour en ravir la représentation et en capter ainsi la souveraineté. Au nom de quoi il est possible d’être les maîtres. Et la corruption devient la règle du jeu de dupes. C’est tellement simple à comprendre. Faut-il s’étonner de ce que l’on apprend du scandale Odebrecht qui secoue l’Amérique du Sud ? Qui peut y échapper ? Ni les USA, ni la Chine, ni la Russie, ni les Républiques de l’est de l’Europe, ni l’Italie… La liste peut continuer. Où est la morale dans tout ça ? Et, franchement, à quoi sert de brandir la morale ?

    Et la France ? « Exemplaire », « irréprochable », la République française ? Allons donc ! Ce qu’on appelle l’affaire Fillon ou l’affaire Le Pen, ce n’est rien, même si c’est distillé à longueur de jours. Nos démocrates patentés feraient mieux de relire leur histoire…

    Le vrai scandale, ici, consiste dans l’instrumentalisation évidente desdites affaires : presse, police, justice, pouvoir politique en connivence totale ! Pas besoin de complot, ni même de cabinet noir. Tout est concerté en raison d’une  complicité supérieure. Ce fut la pratique de tout le quinquennat d’Hollande comme le montre, d’ailleurs non exhaustivement, le livre qui vient de paraître Bienvenue Place Beauvau, écrit par des journalistes de gauche.

    Le chef de l’État place ses affidés partout, autant qu’il peut aux postes-clefs. Avant son  départ, il les recase. Il ne se dévoue pas aux intérêts de la nation dont il s’amuse comme un adolescent attardé et dont il livre les secrets d’État, ainsi que l’a révélé Un président de devrait pas dire ça. Il ne s’occupe, en fait, que du pouvoir, la seule chose qui l’ait jamais intéressé. Le pouvoir, ses combines, ses avantages. Il y a introduit ses hommes et femmes-liges, ses copains, ses maîtresses qui ont profité de toutes les largesses de l’État au plus haut sommet. Anathématisant dans ses discours de candidat les puissances d’argent, il s’en est servi surabondamment. Les Niel, les Pigasse, les Bergé, les Drahi, entre autres, ont acheté une grande partie de la presse et des médias, bien sûr de gauche, pour les mettre à son service ; maintenant ils veulent choisir son successeur en la personne de Macron. Toutes les « lois Hollande », toute sa politique trouvent là leur explication.

    Au fait, qui était son trésorier de campagne en 2012 ? Encore un ami de promotion, Jean-Jacques Augier. Ce monsieur avait à l’époque deux comptes aux îles Caïmans. Pour quelles activités ? Aucune enquête n’a été menée ; Mediapart ne s’est pas penché sur le cas. Et pour cause… Il était préférable de traiter le cas Cahuzac, plus avantageux aussi. L’affaire n’a pas été relayée. Politique magazine est le seul journal qui ait insisté sur cette formidable incongruité. Vous avez dit scandale ?

    Hilaire de crémiers

  • Hommage à Jeanne d'Arc

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    Comme tous les ans, nous rendrons hommage à Jeanne d'Arc,

    patronne secondaire de la France.

     

    DÉPÔT DE GERBE À BÉZIERS

    Lundi 8 mai 2017 à 9 h.

     

    plaque Jeanne d'Arc

    (face à la cathédrale Saint-Nazaire, plan Monseigneur Blaquière)

     

    Cette cérémonie prendra cette année une allure plus solennelle. Nous espérons vous y voir nombreux. La triste période électorale qui nous occupe impose de toujours revenir aux fondements essentiels de notre nation.

  • Les grenouilles demandent un roi

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    Le comte de Paris :

    Nous vivons une véritable Fable de La Fontaine

     
    Fable de La Fontaine, mise au goût du jour : « LES GRENOUILLES DEMANDENT UN ROI »
     
    En ce temps-là, un grand pays dans une lointaine contrée sombrait dans la léthargie. Las!, chaque clan se disputait le pouvoir et les grenouilles qui peuplaient cet immense et étrange marécage ne parvenaient pas à s’accorder sur aucun point pour désigner celle ou celui qui deviendrait leur monarque éphémère. À force de croasser, leur cri parvint aux oreilles de Jupiter qui s’irritât de ce bruit incongru. Pour y porter remède, il envoya dans ce marécage un colosse aux pieds d’argile. Mais l’argile comme chacun sait se dissout dans l’eau et le colosse ne pouvait bouger. Pire, ses membres, son corps en tombant par morceaux, écrasaient les batraciens qu’il avait soin de remplacer par des salamandres ou des vipères qui détruisaient petit à petit ce si beau marécage, jusqu’à sa disparition.
     
    Avant de sombrer dans l’oubli le géant, à qui il ne restait qu’un souffle, dit: mes chères grenouilles, je vous envoie de l’Hadès un clone, il est jeune et inexpérimenté et vous l’aimerez, il n’est pas instruit, mais il connaît par cœur le cours de l’or, mes officiers, mes scientifiques, mes éducateurs le guideront vers des horizons insoupçonnés et merveilleux. Il n’est pas cultivé et ne connaît ni l’Histoire, ni la géographie. Peu importe qu’il confonde votre marécage avec l’océan arctique , car il se croit beau et vous l’aimerez. Il vous promettra que demain on rase gratis et vous le croirez, oui vous goberez ses billevesées, car il sait comment, par un sourire, vous anesthésier.
     
    Pour plus de sécurité, je vous demande, je vous supplie, peuple aimé, peuple de grenouilles chéries, de passer cette porte magique que je vous laisse en cadeau d’adieu. Et rassemblez-vous de l’autre côté. Alors braves et bonnes bêtes, pour lui faire ce simple plaisir, tout le peuple de batraciens passa, sans méfiance, de l’autre côté de la porte. Sans se rendre compte qu’ils franchissaient la porte de l’Oubli, car de l’autre côté ils avaient tout oublié. C’est ainsi qu’ils acceptèrent le clone du « Golem ». Oui cette statue d’argile était Le Golem de la légende, celui qu’un savant fou avait érigé en serviteur zélé, mais qui s’était transformé en habile destructeur de son monde.