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  • Une semaine de formation irremplaçable

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    Comme chaque année depuis 1953 se tiendra du 23 au 28 Aout 2021 le Camp Maxime Real Del Sarte (CMRDS), le seul camp de formation politique qui est capable de réunir au cœur de l’été plus de deux cent cinquante personnes sur une semaine. Une longévité et une affluence qui obligent les organisateurs à trouver sans cesse des conférenciers capables d’élever l’auditoire, sans pour autant les perdre dans le jargon ou les concepts obscurs.

    Une semaine de formation dont les journées s’organisaient de la façon suivante : trois conférences magistrales de quarante-cinq minutes chacune le matin, puis dans l’après-midi, deux cercles de niveau de quarante-cinq minutes chacun et pour finir avec la formation des ateliers pratiques d’une durée d’une heure. 

    *****

    10 AXES DE SALUT NATIONAL

    « Face à la crise des institutions, ne faut-il pas imaginer autre chose que ce qui existe ? »

    Du 22 au 29 août , Camp de formation Maxime Real Del Sarte (CMRDS), réservé aux étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15 – 35 ans).

    Au programme (provisoire) :

    Bien que l’Action française ne croie pas à l’instauration possible d’une « bonne » république en raison des tares inhérentes à ce régime, maintes fois démontrées, et qu’elle considère toujours que l’instauration d’une monarchie active soit la première des priorités dans l’intérêt des Français, elle ne saurait toutefois se désintéresser des élections, présidentielle et législatives, qui, en façonnant l’équilibre politique des cinq années suivantes, conditionnent en grande partie l’avenir du pays.

    L’Action française a défini dix axes de salut national qui sont autant d’axes prioritaires visant à relever le pays. Loin de constituer un programme électoral, dont la constante est de n’être jamais respecté, ils indiquent les pistes à emprunter prioritairement par la France pour sortir de sa crise non seulement économique et financière, mais également et avant tout intellectuelle et morale.

     Deux conférences magistrales par matinée

    L’économie, par Henri Letigre
    Souvera

    L’immigration, par François Bel-Ker
    Le fracture sociale, par Olivier Perceval

    Les relations internationales, par Bernard Lugan
    L’écologie, par Francis Venciton et Enzo Sandré
    La réforme des institutions, par Henri Bec
    La liberté de la presse, par Philippe Mesnard
    Les fondements de la géopolitique, par Charles Saint-Prot
    La Famille
    L’instruction publique, par Pierre Van Ommeslaeghe
    L’aménagement du territoire, par Joseph Roudillon


     Trois niveaux de cercles d’étude

    Le libéralisme
    L’empirisme organisateur
    La monarchie
    La décentralisation
    La démocratie
    Le compromis nationaliste
    Le nationalisme intégral
    Le quadrilatère maurrassien
    Politique d’abord
    Pays réel/pays légal
    Le populisme
    La politique naturelle

    Cartographie des votes en France, par Pascal Cauchy
    L’opposition droite/gauche est-elle fini ? par Paul Lafarge
    L’évolution du vote en France, le vote catholique, par Gérard Leclerc
    Panorama des votes, par Enzo Sandré
    Le temps des programmes est-il fini ? par Philippe Mesnard
    Histoire du souverainisme, par Paul-Marie Coûteaux
    La monarchie incarnée, par l’abbé Michel Viot
    La monarchie marocaine, par Charles Saint- Prot
    La démocratie représentative, par Vincent de Schuytenneer
    Initiation à la géopolitique, par Christophe Reveillard
    Le mal, par l’abbé de Tanouarn

     Un point culture quotidien

    Georges Mathieu
    Honoré d’Estiennes d’Orves
    La Fontaine royaliste
    La diplomatie royale
    Le pari de Pascal

     Ateliers pratiques au choix

    Rhétorique
    Graphisme
    Montage vidéo
    Communication
    Media training
    Secourisme
    Sécurité Prise de vue


     Sport
     Camaraderie

    Du jeudi 26 août au 29 août, Camps des familles !

    Le camp des familles débute  le jeudi matin. Il est possible d’arriver le mercredi soir pour dîner.
    Une prise en charge est assurée les matinées autour d’activités multiples ; les après-midis les enfants sont à la charge de leur parent.
    Le couchage s’effectue sous tentes personnelles.

    Samedi 28 août, Université d’été ouverte à tous !

    Au programme (provisoire) :

    Forum, nombreux stands artisanaux et grand banquet camelot !

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    • INFORMATIONS PRATIQUES •

    Date :

    • CMRDS du 22 au 29 août 2021
    • UDT le 28 août 2021

    Lieu : Château d’Ailly, 42120 Parigny, à 5km de la gare SNCF de Roanne (navettes organisées)

     

     Tarifs préférentiels !

    Pour les adhérents de la Restauration Nationale

     Renseignements : cmrds@actionfrancaise.net

  • « Non, la Royauté n’est pas une utopie ! »

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    Par Jacques Tremolet de Villers - Politique magazine

     

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    Un lecteur m’écrit : « Ne parlez pas de l’espérance politique Royale ! La Royauté n’est pas une espérance, c’est une utopie. » Merci pour le propos. Il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il définit le principal obstacle à l’espérance. Voici ma réponse.

    1. L’utopie est un mot hautement respectable puisqu’il a été forgé par un homme plus qu’estimable, un saint, et précisément un saint en politique, ce qui est rarissime, saint Thomas More.

    L’utopie, chez Thomas More, c’est un royaume imaginaire, une fantaisie littéraire de philosophe platonicien. Ce rêve n’est pas inutile car il provoque la réflexion et peut aider à sortir des routines où s’enlise trop souvent le politique. Mais ce n’est absolument pas un projet de gouvernement, ni un traité d’art politique.Thomas More qui s’y connaissait pour avoir été Grand Chancelier du Royaume d’Angleterre n’a pas subi le martyre parce qu’il avait voulu garder son utopie. Il est mort à cause de sa fidélité très concrète à l’Eglise de Rome et de son refus de prêter le serment schismatique exigé par son Roi. Rien de plus concret, de plus simple et de plus réaliste, aux antipodes de sa fantaisie littéraire dénommée UTOPIE.

    1. Si le royaume (qu’il soit de France, d’Angleterre ou d’ailleurs) est le contraire même de l’utopie, la démocratie universelle dont le rêve anime tous nos dirigeants est, elle, en revanche, une véritable et catastrophique utopie. Le petit Larousse cite, à son propos, la formule de Lautréamont :« La grande famille universelle du genre humain est une utopie digne de la logique la plus médiocre ». Une politique qui se fonde sur une telle chimère est de nature à donner corps aux pires cauchemars, dont nous voyons les prémices s’agiter sous nos yeux.

     L’utopie n’est donc pas là où on la croit.

    1. Le royaume de France, loin d’être un rêve, est la seule réalité dont nous soyons absolument certains puisque, contrairement à la démocratie idéale où l’on arrive jamais et dont la réalisation est toujours remise à demain, il a été, et il est. Nous en venons. Nous en vivons. Nos yeux le voient sur la terre de France, dans les maisons, les églises, les châteaux et les chaumières, dans les villes et dans les villages, dans la poésie et dans la prose. Nos oreilles l’entendent dans les musiques et les chansons. Notre langue le parle. Notre pensée elle-même n’existerait pas sans les mots et les idées qu’il nous a donnés. Pour paraphraser une formule de Jean-Paul II sur la culture de la nation : « Il fait en nous ce qui est humain».

    1. Pour beau qu’il fut et qu’il demeure, le Royaume de France n’a jamais été et ne sera jamais une société idéale, un royaume d’utopie. Son histoire nous montre ses ombres et ses lumières. Son champ est mélangé de bon grain et d’ivraie. Mais il est aisé de discerner les constants de son ordre : le goût de la vérité, la passion de la liberté, le besoin de justice et l’amour de la beauté. Celui qui, aujourd’hui, fait personnellement siennes ces permanences, est du royaume et continue le royaume, qu’il soit de droite, de gauche, du centre ou d’ailleurs.

    1. Si le royaume de France, grâce à Dieu, persévère chaque jour dans son être, sans le règne d’un roi, il est aussi évident que cette maison qui nous est commune à un urgent besoin de retrouver un maitre de maison. L’histoire de nos deux derniers siècles est éloquente. Les intendants provisoires qui ont prétendu remplacer le Roi n’ont pas su garder la maison. On peut citer la phrase du Général De Gaulle écrivant au Comte de Paris, en novembre 1969, après son départ : « Je m’en vais, mais vous, vous demeurez ». Reste que si la famille royale, effectivement, demeure et se continue, elle n’est pas à la place où nous avons besoin qu’elle soit. C’est pourquoi, tant que cette institution ne sera pas établie, nous serons dans l’espérance.

     La conclusion est aussi simple que la démonstration. Le Royaume est toujours là, mais de plus en plus menacé, délabré… la famille royale est là, mais seuls quelques-uns la reconnaissent pour telle. La seule action utile est de multiplier le nombre de ces quelques-uns pour qu’il soit décisif. Cette action est culturelle parce qu’elle commence par la connaissance et l’amour du royaume, son histoire ses mœurs, ses trésors… elle est politique parce qu’elle vise à instituer un État conforme au droit, à la nature et à l’histoire. Elle n’est ni partisane, ni idéologique, ni sectaire, ni chimérique. Elle ne veut que l’union et le bonheur de tous dans une maison qui est, précisément, la maison de tous et dont nous savons qu’elle est une belle et douce maison dont le jardin est « un champ semé de lys ».

    Jacques Trémolet de Villers, avocat

    dans politiquemagazine.fr