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  • Conférence : Me Jacques Trémolet de Villers à Béziers le 29 mars 2017

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    Le 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.


    Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.
    Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.


    Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
    Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

    Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.

    Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour.
    Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…

    ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.

    Jacques Trémolet de Villers a plaidé de nombreuses affaires civiles et pénales à caractère politique, idéologique et médiatique. Écrivain, il a publié une biographie du célèbre avocat du XIXe siècle Pierre-Antoine Berryer, Aux marches du palais, de même que Heureux qui comme Ulysse, commentaire de son anthologie de la poésie française Vingt-quatre poèmes que nous devrions savoir par coeur pour les dire à nos enfants. Il poursuit son travail avec cet « Évangile selon Pilate » qu’est le procès de Jeanne d’Arc.

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    QU'EN DIT LA PRESSE ?

    Le résultat est saisissant.
    Famille chrétienne - 13/02/2016

    Voici un livre à lire de toute urgence.
    Le Figaro littéraire - 28/01/2016

    Précieux document historique, ce beau livre est aussi une leçon politique et spirituelle...
    Le Figaro magazine - 29/01/2016

    Lues et commentées par un avocat, les minutes du procès de Jeanne d'Arc sont l'occasion d'une méditation sur le bien commun, la justice et l'iniquité des procès politiques.
    Le Figaro Histoire - 01/02/2016

    La leçon est de grande portée, et d'une brûlante actualité.
    Politique magazine - 01/02/2016

    Jacques Trémolet de Villers ne refait pas le procès, il le vit.
    Livres Hebdo - 08/01/2016

    Me Trémolet de Villers l'éclaire (le procès) pour nous en expert et en amoureux, par une lecture limpide et lyrique.
    Valeurs actuelles - 03/03/2016

    C'est la première fois qu'un homme de métier commente pas à pas le procès.
    La Croix - 25/02/2016

    La belle étude que publie maître Trémolet de Villers, en effet, apporte à ces textes si souvent lus et commentés, le regard, les connaissances, l'expertise du juriste, et surtout l'expérience, précieuse, de l'avocat...
    NRH - 01/05/2016

    Jacques Trémolet de Villers (...) est revenu sur ce procès avec le regard neuf d'un avocat qui découvre un dossier pour la première fois.
    lefigaro.fr - 30/05/2016

  • Avant sa conférence du 29 mars, un entretien avec Jacques Trémolet de Villers

    Dès la parution de son livre, Jacques Trémolet de Villers a accordé un entretien au site le Rouge & le Noir :

    « Jeanne d’Arc avait ’’pris la main’’ sur son procès »

     

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    R&N : Pourquoi commenter aujourd’hui les minutes du procès de Jeanne d’Arc ? Quels furent les moments phares du procès de Rouen ?

    Jacques Trémolet de Villers : Parce que cela n’a jamais été fait. Les éditions des minutes du procès, qui sont très nombreuses depuis la moitié du 19e siècle, ne l’ont jamais sorti « de la poudre du greffe », comme disait à l’époque Sainte-Beuve. Robert Brasillach, le père Doncœur, le Père Riquet ont fait d’admirables préfaces mais, ensuite, ils ont livré le procès au lecteur sans l’expliquer, le décrypter, sans le voir comme seul un avocat peut le faire.

    Tous les moments –ou presque– du procès sont importants. Par la grâce de la méchanceté et de l’habileté des juges, nous avons, à la fois, une progression dramatique d’une extraordinaire intensité et un véritable feu d’artifice des réponses de Jeanne.
    Chaque audience est construite involontairement comme une scène dans laquelle Jeanne a toujours le dernier mot. Elle aura, même le dernier mot – Jésus ! – sur le bûcher.

    R&N : Le procès de Jeanne fut politique et inique. Cela a-t-il choqué les contemporains, étant donné l’importance du Droit (l’art du bon et du Juste, selon la formule romaine d’Ulpien empruntée à Celse) et de la vertu de Justice au Moyen Âge ?

    Jacques Trémolet de Villers : Cela a choqué, d’abord, un certain nombre de juges (ils étaient une soixantaine) qui se sont éclipsés, ou ont été chassés, car ils devenaient favorables à Jeanne.
    Mais, à part eux, on ne voit, sur le moment, aucune réaction et Cauchon, aveuglé de vanité, avait vraiment cru faire un « beau procès ». Il en fit rédiger « l’instrumentum » en latin par Thomas de Courcelles, qui finira Grand Chancelier de l’Université de Paris, pour qu’il soit diffusé dans toute la Chrétienté que « Jeanne avait infestée ».

    Les seuls à être conscients de l’iniquité, sur le moment, ont été les rouennais.

    R&N : À travers les minutes du procès, quelle impression, en tant qu’avocat, vous fait Jeanne d’Arc ? Elle qui était "ignorante en tout sauf dans l’art de la guerre", ne semble pas avoir démérité face à ses juges...

    Jacques Trémolet de Villers : Ma grande surprise et ma grande découverte ont été précisément le comportement de Jeanne, son intuition et l’intelligence qu’elle a eue, tout de suite, de la situation. Elle a « pris la main » sur le procès, comme il faut le faire, dès l’ouverture.
    Elle s’est imposée et elle a conduit l’affaire, ce qui fait que, même en connaissant la fin, on se prend parfois à douter de cette issue. Je pense qu’elle a compris ce qu’était cette nouvelle bataille, d’un genre différent mais qui a, aussi, des ressemblances avec l’art de la guerre, et qu’elle l’a livrée, comme un grand soldat qu’elle était, avec la certitude qu’elle la gagnerait, et, de fait, elle a gagné !

    R&N : Qu’inspire Jeanne d’Arc à nos contemporains ? Il semble y avoir, d’un côté, des journalistes sarcastiques (critiques envers l’opération du Puy du Fou, et sceptiques quant à l’authenticité de l’anneau johannique) et, de l’autre, un " pays réel " très enthousiaste. Jeanne est-elle toujours un exemple de sursaut ?

    Jacques Trémolet de Villers : Jeanne n’est pas plus abandonnée par l’opinion aujourd’hui qu’elle ne l’était en 1431, à Rouen. Même l’Archevêque de Reims – Regnault de Chartres – écrivait qu’elle avait probablement des responsabilités dans sa capture.
    Elle insupportait beaucoup de ses amis par le rythme qu’elle imposait dans l’action, et elle avait fait beaucoup de jaloux. Les foules, aussi, sont oublieuses. Mais Orléans ne l’oublia jamais… non plus que les rois, quoi qu’on en ait dit, et surtout Louis XI qui avait pour elle une vraie dévotion.

    Sa popularité est revenue à chaque moment difficile… à chaque invasion.

    Après les Cent jours, en 1815, Casimir Delavigne compose un long poème patriotique ; puis le 19e siècle, la canonisa de fait, avant l’Église et l’État.
    Au XXe siècle, c’est un véritable règne, qui va du royaliste agnostique Maurras au républicain – tout aussi agnostique – Barrès et au socialiste Péguy.
    En 1940, elle est la Muse de la Révolution Nationale du Maréchal Pétain et de la France Libre de Charles De Gaulle.
    Il est normal qu’aujourd’hui, « dans la grande pitié qui est au royaume de France », elle revienne… mais il faut ajouter que « le retour de l’anneau » est un fait exceptionnel, que les siècles précédents n’ont pas connu.

    Je vous livre ici ces lignes écrites par Jean Guitton en mai 1943, dans l’Oflag IV D où il était prisonnier « en somme, sans attendre de miracle, et en traduisant dans une longue durée, dans une longue chaine d’action et de patience ce que Jeanne d’Arc en d’autres temps a exprimé en un instant fulgurant, on pourrait refaire un pays. De même que l’histoire de Jésus, si rapide passage de l’éternel, a contracté en deux ans de vie publique une durée que l’Église, depuis, déploie et scande de siècle en siècle, de même, l’histoire de Jeanne, en un intervalle égal et avec de bien curieuses ressemblances, a résumé la durée française. Jeanne d’Arc nous a été donnée pour ainsi dire, pour qu’à un âge plus avancé et cinq siècles après, nous puissions apercevoir comme en un raccourci tout ce que la France recèle de misère et de puissance ; et peut-être aussi pour nous faire souvenir que rien ne s’achève en ce monde réfractaire, sinon par l’oblation ».

    Tous les détails pratiques sur cette conférence : ICI

  • 29 mars 2017 à 19 h à Béziers : Jacques Trémolet de Villers nous parle du procès de Jeanne d'Arc

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    Nous avons le plaisir de vous convier à la conférence de

        Maître Jacques Trémolet de Villers
    Avocat à la Cour d’appel de Paris
        auteur de l’ouvrage qu’il dédicacera :

        « Jeanne d’Arc - Le procès de Rouen »

        le mercredi 29 mars 2017 à 19 h
        au restaurant Maria Thérésa à Béziers
        Entrée : 54 avenue du 22 août ou 23 rue Solferino.

     

    La soirée se déroulera de la manière suivante :

    • 19 h :      accueil. Un apéritif vous sera servi.
    • 19 h 30 : conférence.
    • 20 h 30 : à l’issue de la conférence, et pour ceux qui le désirent, nous dînerons sur place avec le conférencier qui continuera à répondre à vos questions (le restaurateur a bien voulu prévoir un menu à 15 € par personne : entrée, plat, dessert, vin en sus – La salle nous est réservée).
     

     

    Tremollet J.jpgLe 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.


    Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.
    Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.


    Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
    Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.

    Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.

    Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour.
    Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…

    ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.

    Jacques Trémolet de Villers a plaidé de nombreuses affaires civiles et pénales à caractère politique, idéologique et médiatique. Écrivain, il a publié une biographie du célèbre avocat du XIXe siècle Pierre-Antoine Berryer, Aux marches du palais, de même que Heureux qui comme Ulysse, commentaire de son anthologie de la poésie française Vingt-quatre poèmes que nous devrions savoir par coeur pour les dire à nos enfants. Il poursuit son travail avec cet « Évangile selon Pilate » qu’est le procès de Jeanne d’Arc.

     

    QU'EN DIT LA PRESSE ?

    Le résultat est saisissant.
    Famille chrétienne - 13/02/2016

    Voici un livre à lire de toute urgence.
    Le Figaro littéraire - 28/01/2016

    Précieux document historique, ce beau livre est aussi une leçon politique et spirituelle...
    Le Figaro magazine - 29/01/2016

    Lues et commentées par un avocat, les minutes du procès de Jeanne d'Arc sont l'occasion d'une méditation sur le bien commun, la justice et l'iniquité des procès politiques.
    Le Figaro Histoire - 01/02/2016

    La leçon est de grande portée, et d'une brûlante actualité.
    Politique magazine - 01/02/2016

    Jacques Trémolet de Villers ne refait pas le procès, il le vit.
    Livres Hebdo - 08/01/2016

    Me Trémolet de Villers l'éclaire (le procès) pour nous en expert et en amoureux, par une lecture limpide et lyrique.
    Valeurs actuelles - 03/03/2016

    C'est la première fois qu'un homme de métier commente pas à pas le procès.
    La Croix - 25/02/2016

    La belle étude que publie maître Trémolet de Villers, en effet, apporte à ces textes si souvent lus et commentés, le regard, les connaissances, l'expertise du juriste, et surtout l'expérience, précieuse, de l'avocat...
    NRH - 01/05/2016

    Jacques Trémolet de Villers (...) est revenu sur ce procès avec le regard neuf d'un avocat qui découvre un dossier pour la première fois.
    lefigaro.fr - 30/05/2016

  • Votre nouveau blog : Le Midi Blanc

     

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    Au cœur du Languedoc, le Midi Blanc présente les caractéristiques d’une entité politique originale.

    Géographiquement, il s’étend des premières marches des Pyrénées jusqu’aux contreforts des Cévennes et aux zones humides de la Petite Camargue.

    Son origine remonte au serment de 1791 exigé des prêtres en faveur de la Constitution civile du clergé, puis se poursuit et se consolide avec le ralliement à la République du pape Léon XIII. À partir de 1908, le développement et l’immense influence du quotidien de L’Action française lui donne une consistance indéniable, confortée par de fortes personnalités telle que le cardinal de Montpellier, Mgr de Cabrières, soutient actif de Charles Maurras.

    Ce nouveau blog a pour finalité de faire connaître et pérenniser cette pensée. Il vous informera régulièrement de la vie de ce Midi Blanc toujours très prégnant. Il relaiera également les informations nationales essentielles relatives à cette même famille de pensée.

    Il a également la prétention d’apporter, dans le désordre politique actuel, la réflexion juste, et nécessaire à une action cohérente, au seul service du bien commun. Cette intelligence politique, héritière des philosophes, historiens et penseurs contre-révolutionnaires tels que Taine, Renan, Comte ou Maurras, viendra, nous l’espérons, remplacer le chaos et la vacuité des idées que les luttes stériles pour le pouvoir, par l’effet mécanique du système, ont introduit dans la vie politique française. Il apportera, une fois analysées les causes de la situation dégradée que nous connaissons, les réponses de salut public qui s’imposent.

    Il sera prochainement adossé à un site Internet qui comprendra et conservera les points, articles et textes essentiels, pouvant ainsi être consultés à tous moments.

    Nous espérons également que ce blog et ce site contribueront à donner à chacun le désir de participer à la préservation de notre patrimoine intellectuel, artistique et moral ainsi qu’à la restauration de nos institutions politiques actuellement si peu à même de répondre aux exigences de l’intérêt national.

    La rédaction