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Action française - Page 2

  • Communiqué du bureau politique de l'Action française

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    Le second tour annoncé, redouté et attendu aura lieu : Macron, le mondialiste bourgeois, affrontera Marine Le Pen.

    L'abstention, qui témoigne de la résignation des plus démunis, a joué son rôle et la « dynamique du vote utile » également, écartant les candidatures qui exprimaient une vraie conviction ou manifestaient à quel point les parrainages sont une farce.

    Il y a en France un bloc populaire et un bloc élitaire. Le bloc macronien réunit les suffrages de ceux qui considèrent que vendre la France aux États-Unis, appauvrir les Français, mal les soigner, les assommer de lois iniques ou les assommer tout court représente l'ordre, la prospérité et la civilisation.

    Le bloc populaire réunit les électeurs de Marine Le Pen, d’Éric Zemmour, de Nicolas Dupont-Aignan et une partie de ceux de Jean-Luc Mélenchon, avec des différences fondamentales mais un même souhait : en finir avec le règne de l'argent déguisé aux couleurs de l'intérêt général.

    Tous les candidats défaits ont donné les consignes les plus évidentes et les plus claires : tous contre Marine Le Pen, pour les bourgeois et les gauchistes, idiots utiles du régime ; tous contre Emmanuel Macron, pour les patriotes.

    L'Action française, qui n'a que l'intérêt de la Nation comme critère politique appelle tous les Français patriotes, de droite comme de gauche, à saisir l'occasion qui leur est donnée de chasser Macron du pouvoir. Les consignes des partis, de leurs chefs et les cris de haine à venir de la médiacratie ne doivent pas les détourner de leur juste analyse : le seul qui risque d'amener le chaos, c'est Macron. Il l'a déjà prouvé cinq ans durant.

    Le bureau politique

  • Catégories : Action française

    L’Action Française a un nouveau Secrétaire Général : Francis Venciton

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    Le 12 mars dernier se tenait dans les locaux parisiens de La Restauration nationale le congrès des cadres de l’AF. Environ quatre-vingts chefs de section, présidents de fédération et cadres nationaux étaient réunis à la suite de la nomination par le Comité Directeur de l’Action française de Francis Venciton en remplacement de François Bel-Ker à la fonction de Secrétaire général du mouvement. En effet après trois mandats de trois ans, celui qui a opéré un redressement spectaculaire de notre mouvement n’a pas souhaité poursuivre.

    Ce chef rigoureux, méthodique et proche des militants fut ovationné au cours de la petite fête donnée en son honneur qui fut organisée à la suite d’une longue journée de travail (…).

    Depuis 1955, l’Action française a toujours eu à sa tête un Secrétaire général pour diriger son mouvement. De 1955 à 1980, Pierre Juhel fut l’homme de la continuité. Cet ancien chef d’équipe des Camelots du Roi, solide militant et entraîneur d’hommes hors pair, a permis à La Restauration nationale de reprendre sa place durant trois décennies au service de l’intérêt national. À son décès, Guy Steinbach, ancien résistant, président de l’Association Marius Plateau (Association des anciens combattants d’Action Française) le remplaça durant une décennie. De 1991 à 1994, Bernard Bonnaves, connu pour son travail remarquable réalisé dans le Doubs à la tête de sa section, fut le Secrétaire général de la Génération Maurras. Stéphane Tilloy lui succéda, il occupera le poste jusqu’en 1997. Suite à la séparation fratricide de 1998 entre l’AF de Pierre Pujo et celle d’Hilaire de Crémiers, Nicolas Kayanakis (…) devint secrétaire général jusqu’en 2001, date à laquelle Pierre Pujo, président du Comité Directeur de l’Action française, décida de nommer des responsables nationaux à l’organisation plutôt qu’un Secrétaire général. Au décès de Pierre Pujo en 2007, Olivier Perceval, qui dirigeait le Groupe de Liaison Royaliste, fut appelé pour remettre en place une équipe et rassembler la famille d’AF (La Restauration nationale et le Centre Royaliste d’Action française fusionnèrent finalement en 2018). En 2013, François Bel-Ker, ancien chef de section de Clermont-Ferrand et fondateur du Printemps français, lui succéda.

    L’Action française connaît une ascension fulgurante depuis une dizaine d’années. Lycéens, étudiants et jeunes professionnels adhérent en nombre et l’Action française retrouve la Une des médias. Cette jeunesse vient pour la formation, par patriotisme, pour embrasser une cause qui la dépasse. Francis Venciton est de cette jeunesse-là. Né dans une famille de chrétiens de gauche, Venciton a pour unique certitude que la vérité politique passe par les livres. Après quelques années à échanger, lire et assister aux conférences, c’est au milieu des années 2010 qu’il adhère à l’AF. Militant au sein de la section de Marseille, il connaîtra les affres de la vie de notre local de la « rue Navarin » (…).

    Intervenant à Sciences-Po et à Harvard, écrivant régulièrement dans la presse – Le Bien communLa Nouvelle Revue UniversellePrésent – il fonde L’Insurgé, le journal insolent de la jeunesse d’AF. Après avoir coécrit un ouvrage sur l’écologie aux Éditions de Flore, il relance la revue de poésie Points et contrepoints qu’il dirige toujours à ce jour. Ses études de philosophie éthique et politique appliquée ne sont jamais vraiment bien loin…

    Après avoir pris la direction des cercles d’études lycéens et étudiants, il est nommé responsable du Cercle de Flore et de l’Institut d’Action française, et c’est en 2020 qu’il devient Secrétaire général adjoint avec déjà pour mission de remplacer François Bel-Ker à la fin de son mandat.

    Ayant reçu l’insigne des Camelots du Roi en 2021, c’est comme héritier de cette élite de militants politiques que bien des mouvements nous envient que Francis Venciton accepte cette fonction et celle de membre du Bureau Politique du mouvement.

    Toujours en première ligne, que ce soit dans la rue ou dans le domaine des idées, on peut compter sur le nouveau Secrétaire général pour que la dynamique stimulante de ces dernières années non seulement perdure mais se démultiplie.  

  • Prochains rendez-vous

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    Grand colloque d’Action française,

    suivi d’un banquet dans la plus pure tradition

    des Camelots du Roi

    le samedi 7 mai 2022

    Dans sa fameuse conférence intitulée « Qu’est-ce qu’une nation ? », Ernest Renan évoque
    « cette royauté française, si hautement nationale, que le lendemain de sa chute, la nation a pu tenir sans elle […] Ainsi a pu s’accomplir l’opération la plus hardie qui ait été pratiquée dans l’histoire, opération que l’on peut comparer à ce que serait, en physiologie, la tentative de faire vivre en son identité première un corps à qui l’on aurait enlevé le cerveau et le cœur. Il faut donc admettre qu’une nation peut exister sans principe dynastique, et même que des nations qui ont été formées par des dynasties peuvent se séparer de cette dynastie sans pour cela cesser d’exister. »

    Si on peut admirer le reste de la démonstration de Renan sur ce qu’est une nation : ni une race, ni une langue ni une communauté religieuse mais le principe spirituel d’un héritage et d’une volonté de vivre ensemble commune, passée présente et future, on peut cependant douter de son affirmation selon laquelle le corps de la France soit viable sans son cerveau et son cœur capétiens. Comment ne pas penser que « les rois ont fait la France, elle se défait sans Roi », lorsque le concept même de nation est contesté par le progressisme, le fédéralisme européen et le mondialisme d’une part, et par le repli religieux, le communautarisme racial ou sexuel de l’autre, qui remplacent le sentiment d’appartenance national ?

    Alors que Renan ne faisait que mettre des mots sur une réalité charnelle vécue par ses contemporains, il est aujourd’hui, dans cette société minée par l’individualisme et où le sentiment national se dissipe, plus que nécessaire de se reposer la question : qu’est-ce qu’une nation ? Et, surtout, pour les militants et sympathisants nationalistes que nous sommes, de savoir apporter une réponse à nos compatriotes.

    Pour s'inscrire, c'est ICI

     

  • La France encore coupée en deux

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    Par François Marcilhac

    Directeur politique de l'Action française

    Marcillac.jpgC’est sous les huées et les sifflets qu’a commencé, à Marseille, la campagne électorale de Macron pour la prochaine présidentielle. Flanqué de l’inénarrable et indéboulonnable Blanquer, un temps adulé par la droite la plus bête du monde comme le restaurateur de l’éducation nationale et qui n’en finit pas d’en abattre les derniers pans — ainsi d’un baccalauréat qui n’est plus qu’une vaste fumisterie, si bien qu’il faut sérieusement se demander s’il ne conviendrait pas, tout simplement, d’en acter la mort —, il était venu dans la deuxième ville de France parler notamment sécurité. Mais il va de soi que ce ne sont pas deux cents policiers supplémentaires qui résoudront les problèmes de sécurité endémiques et gravissimes d’une ville gangrénée par plusieurs décennies d’aveuglement, pour ne pas dire plus, toutes majorités confondues, sur le développement de maux qui gagnent progressivement la France entière, Marseille étant simplement une des vitrines de ce que devient la France du grand remplacement.

    Avoir passé l'été dernier une semaine à un camp Maxime Real del Sarte à tous points de vue historique, où nous avons été plongé parmi une jeunesse patriote, saine, désintéressée et dynamique, chaque année plus nombreuse au service de la France et du Roi, et nous retrouver devant ces politiciens aux multiples visages, mais tous aussi blafards les uns que les autres, confirme combien Maurras avait raison, après Platon, de souligner comme une vérité intemporelle que « Démocratie finit en Médiocratie ». Dans Les Septennats interrompus, Philippe de Saint-Robert fait observer au général De Gaulle, s’agissant de Pompidou — nous sommes en 1969 et Pompidou n’est plus premier ministre — qu’ « entre son destin et celui de la France, on ne voit pas très bien le lien ». Et De Gaulle de répondre, simplement : « En effet, il est mince. »

    Que dire alors, tandis qu’un autre ancien salarié de Rothschild occupe le siège présidentiel, mais lui, sans être du tout patriote — nous sommes encore tombés d’un cran —, du lien entre les destins, si tant est qu’ils en aient un, non seulement d’un Emmanuel Macron, mais aussi d’un Yannick Jadot, d’une Sandrine Rousseau, d’une Anne Hidalgo, d’un Michel Barnier ou d’une Valérie Pécresse — la liste n’est évidemment pas exhaustive — et celui de la France ? Il est vrai que tout ce beau monde, n’a plus guère la France à la bouche : ils lui préfèrent LA république, pas même la française, non, La république tout court. Oui, « Démocratie finit en Médiocratie ». Malheureusement, elle entraîne la France avec elle.

    Tous les sept ans jadis, tous les cinq ans désormais, LA république rejoue la même comédie du pouvoir, voulue par le même De Gaulle, qui s’en est, du reste, mordu les doigts dès la première représentation — le plébiscite n’aboutit qu’à une contrefaçon de la légitimité royale, dès lors prisonnière des partis. De nombreux compétiteurs, mais une seule place à prendre,  dont les occupants, depuis Giscard, ont progressivement, consciencieusement, réduit à la fois l’autorité et les compétences, au profit du Moloch européen, sous domination allemande, qui nous dicte sa politique. Certes, rien n’est définitif, mais les Français le perçoivent, qui n’ont plus d’estime non seulement pour ses tenants, mais, ce qui est plus grave, pour la fonction elle-même. Non qu’ils désespèrent du régalien mais ils perçoivent que la place toujours nécessaire du Roi n’est plus occupée, même de manière imparfaite ou travestie. Chaque élection présidentielle étant un rendez-vous manqué, il y a à parier que le peuple, qui commence à le comprendre, ne vienne plus en nombre suffisant participer à cette compétition pour doter le vainqueur d’un fantôme de légitimité. En 2017, il a déjà commencé à déserter les urnes et le méprisant mandat de Macron n’aura fait qu’attiser la colère du pays réel envers un personnel qu’une échéance électorale mérite amplement de congédier. La République, telle l’hydre de Lerne, est ce serpent dont les têtes repoussent dès qu’elles sont coupées.

    La solution est ailleurs. A nous, chaque jour, d’en convaincre davantage de Français.  

  • Catégories : Action française

    Camp Maxime Real Del Sarte 2021 : une édition remarquable !

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    Loin de la stérilité des combinaisons politiciennes, des propos démagogiques, des classiques retournements de veste, ou tout simplement de l'inculture politique chronique, près de 350 lycéens, étudiants et jeunes professionnels de 18 à 30 ans ont attentivement suivi une intense semaine de formation aux idées de salut public, dispensée par l'école d'Action française.

    C'était la 69e édition, le premier camp datant de 1953. Quel mouvement politique français peut prétendre à une telle longévité et une aussi importante participation ? Aucune. La presse n'en a bien sûr rien dit, si ce n'est la presse locale (Le Progrès !) qui n'a su rien faire d'autre que de publier un communiqué d'une vague conseillère départementale, s'indignant de la tenue de ce rassemblement. Pitoyable !

    Un des participants résume ci-dessous le déroulement de la semaine.

    ***

    Par Guillaume de Salvandy

    Une fois de plus, le Camp Maxime Real del Sarte, université d’été de l’Action française, bat tous les records préalablement établis ! Si l’an dernier nous avions accueilli 270 participants – un nombre jamais vu depuis le fameux camp de 1968, cette année ce sont 342 personnes qui sont passées au Château d’Ailly entre le 22 et le 29 août pour bénéficier d’une formation intensive, et ce malgré l’incertitude qui planait quant à un possible reconfinement et l’application des mesures du pass sanitaire pour voyager en train.

    La montée en puissance de notre mouvement, qui est démontrée à chaque ouverture de section et évènement public, s’est traduite encore une fois dans le réel, ce réel qui prouve qu’une jeunesse souhaite s’engager pour son pays et pour sa renaissance. Cette jeunesse est aussi désireuse de se former pour répondre aux enjeux de demain, et notamment l’élection du Chef de l’Etat. C’est précisément sur ce sujet que nous avons travaillé durant cette semaine, au travers des « dix axes de salut national » proposés par l’AF.

    La formation est dispensée tout au long de la journée : après le lever des couleurs et le petit déjeuner sont données les deux conférences magistrales de la matinée ; puis a lieu le déjeuner, suivi des ateliers pratiques dans lesquels chacun peut se lancer ou approfondir ses connaissances (communication, relations presse, graphisme, montage vidéo, secourisme, rhétorique…), puis des cercles d’étude organisés par niveaux en fonction des connaissances de chacun : le niveau 1 pour la doctrine élémentaire et le niveau 2 pour des sujets plus approfondis ou d’actualité. En fin d’après-midi a lieu la séance de sport, autour de pratiques variées. Le dîner quant à lui est précédé d’un « point culture » et du bilan annuel des sections et fédérations.

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    Le dimanche après-midi, les premiers campeurs arrivaient sur le lieu du camp et montaient leurs tentes non loin du mât auquel sera hissé le drapeau tricolore fleur-de-lysé. Enfin le premier repas avait lieu, déjà rythmé de nombreux chants comme le seront tous ceux de la semaine.

    Le lendemain matin se déroulait le premier rassemblement, les équipes étaient formées afin de mêler nouveaux et habitués, la maîtrise du camp se présentait et le programme de la journée était donné. Puis la Royale résonnait pour la première fois de la semaine. Après un petit-déjeuner qui permettait de découvrir ses coéquipiers venait l’heure du redouté questionnaire déterminant le niveau de chacun pour la répartition lors des cercles d’étude.

    Ce lundi matin avaient donc lieu les conférences sur l’économie, l’inflation et ses conséquences par Henri Letigre, et sur la souveraineté française et le souverainisme par Pierre-Yves Rougeyron ; quant aux cercles d’étude de l’après-midi, ils portaient sur le libéralisme, la monarchie, la cartographie des votes, et la démocratie représentative.

    Le mardi matin, un sujet crucial de la prochaine présidentielle, l’immigration, fut traitée par François Bel-Ker au regard de l’intérêt national, puis eut lieu une conférence à deux voix avec Francis Venciton et Enzo Sandré sur l’écologie intégrale (lire à ce sujet Quelle écologie pour demain ? préfacé par Jacques de Guillebon). Après le déjeuner les campeurs se sont intéressés à l’empirisme organisateur, aux notions de pays réel et de pays légal, aux différentes formes de votes, et aux raisons de la décadence intellectuelle de notre pays.

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    Le mercredi était une journée dont les thèmes sont chers à l’AF : les relations internationales et la grande difficulté de les aborder dans le cadre républicain de nos institutions, puis la réalité de la liberté de la presse incapable de dénoncer les scandales politiques et financiers, mais aussi la censure progressiste qui se met progressivement en place, sujets présentés respectivement par Bernard Lugan et Philippe Mesnard. L’après-midi était consacrée à la décentralisation, à la politique naturelle, à la place des royalistes dans la résistance et la disparition des programmes politiques au gré d’une gouvernance généralisée. La soirée était consacrée à la traditionnelle veillée du camp, celle où chacun écoute avec respect les exploits de nos aînés, ceux qui luttèrent après mai 68 contre le gauchisme triomphant, ceux qui se dressèrent contre l’interdiction d’honorer Jeanne d’Arc, ceux qui firent la campagne du « non » au référendum européen de 2005. Ces récits étaient émaillés des chants de nos fédérations.

    Le jeudi la journée reprenait avec les réformes indispensables de la justice analysées par Henri Bec, président du mouvement et ancien magistrat, puis Olivier Perceval, rédacteur en chef du site de l’AF, présentait la fracture sociale engendrée par plus de quarante années de gestion calamiteuse des quartiers. L’après-midi était consacrée à la démocratie, au quadrilatère maurrassien, à l’identité nationale et à la révolte des viticulteurs de 1907.

    Vendredi, dernier jour du CMRDS, avaient lieu deux conférences qui firent réagir chacune à leur manière : les fondements de la géopolitique par Charles Saint-Prot puis la famille par Sylvain Durain. Les cercles d’étude de cette dernière après-midi de camp avaient pour sujet le politique d’abord, le nationalisme intégral, la monarchie marocaine et les racines du mal. La soirée de ce vendredi était toute particulière : en effet, nous avions le plaisir de recevoir Jacques de Sansonetti, Camelot du Roi exemplaire, pour célébrer avec lui ses 70 ans d’engagement au sein de l’Action française, mais aussi pour fêter le dixième CMRDS à se tenir au Château d’Ailly.

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    Les différents « points culture » de la semaine portaient sur des sujets très divers : le peintre Georges Mathieu par Marc Van de Sande, Maxime Real del Sarte par Gérard Leclerc, Jacques Renouvin par François-Marin Fleutot, la diplomatie royale par Jean-Noël Benoît, et le pari de Pascal par l’abbé de Tanoüarn.

    L’Université d’Été du samedi était comme chaque année une journée de tables rondes et d’accueil de visiteurs extérieurs. La matinée était divisée entre deux conférences sur l’instruction publique et l’aménagement du territoire. Après le déjeuner, la Librairie de Flore – présente pendant toute la durée du camp – se déplaçait dans la grande cour pour rejoindre les nombreux stands de producteurs et fabricants amis, qui permettaient aux visiteurs comme aux campeurs de faire des emplettes variées : du vin rosé – avec une cuvée spéciale « Maurras » –, des affiches et des t‑shirts, des collections de livres et magazines, mais aussi de découvrir le Réseau Colbert, association des professionnels d’Action française. Certains militants quittaient alors le camp pour participer à la manifestation anti pass sanitaire qui avait lieu à Roanne, pendant qu’Antoine Scherrer s’interrogeait avec nous sur la pertinence de souhaiter changer le monde actuel. Une table ronde rassemblait ensuite Gérard Leclerc, François Marcilhac, Stéphane Blanchonnet et Luc Compain autour des enjeux et perspectives des prochaines élections présidentielles.

    Enfin Hilaire de Crémiers, président d’honneur de l’AF-RN, livrait pour clore la semaine une conclusion vibrante à ce CMRDS. La journée et le camp se terminaient par le traditionnel banquet d’AF en plein air.

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    Cette année nous étions près de 350, nous nous préparons d’ores et déjà à mobiliser encore plus la jeunesse de France pour participer à un nouveau Camp Maxime Real del Sarte qui s’annonce déjà mémorable : c’en sera en effet la 70e édition !

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  • Catégories : Action française

    Une semaine de formation irremplaçable

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    Comme chaque année depuis 1953 se tiendra du 23 au 28 Aout 2021 le Camp Maxime Real Del Sarte (CMRDS), le seul camp de formation politique qui est capable de réunir au cœur de l’été plus de deux cent cinquante personnes sur une semaine. Une longévité et une affluence qui obligent les organisateurs à trouver sans cesse des conférenciers capables d’élever l’auditoire, sans pour autant les perdre dans le jargon ou les concepts obscurs.

    Une semaine de formation dont les journées s’organisaient de la façon suivante : trois conférences magistrales de quarante-cinq minutes chacune le matin, puis dans l’après-midi, deux cercles de niveau de quarante-cinq minutes chacun et pour finir avec la formation des ateliers pratiques d’une durée d’une heure. 

    *****

    10 AXES DE SALUT NATIONAL

    « Face à la crise des institutions, ne faut-il pas imaginer autre chose que ce qui existe ? »

    Du 22 au 29 août , Camp de formation Maxime Real Del Sarte (CMRDS), réservé aux étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15 – 35 ans).

    Au programme (provisoire) :

    Bien que l’Action française ne croie pas à l’instauration possible d’une « bonne » république en raison des tares inhérentes à ce régime, maintes fois démontrées, et qu’elle considère toujours que l’instauration d’une monarchie active soit la première des priorités dans l’intérêt des Français, elle ne saurait toutefois se désintéresser des élections, présidentielle et législatives, qui, en façonnant l’équilibre politique des cinq années suivantes, conditionnent en grande partie l’avenir du pays.

    L’Action française a défini dix axes de salut national qui sont autant d’axes prioritaires visant à relever le pays. Loin de constituer un programme électoral, dont la constante est de n’être jamais respecté, ils indiquent les pistes à emprunter prioritairement par la France pour sortir de sa crise non seulement économique et financière, mais également et avant tout intellectuelle et morale.

     Deux conférences magistrales par matinée

    L’économie, par Henri Letigre
    Souvera

    L’immigration, par François Bel-Ker
    Le fracture sociale, par Olivier Perceval

    Les relations internationales, par Bernard Lugan
    L’écologie, par Francis Venciton et Enzo Sandré
    La réforme des institutions, par Henri Bec
    La liberté de la presse, par Philippe Mesnard
    Les fondements de la géopolitique, par Charles Saint-Prot
    La Famille
    L’instruction publique, par Pierre Van Ommeslaeghe
    L’aménagement du territoire, par Joseph Roudillon


     Trois niveaux de cercles d’étude

    Le libéralisme
    L’empirisme organisateur
    La monarchie
    La décentralisation
    La démocratie
    Le compromis nationaliste
    Le nationalisme intégral
    Le quadrilatère maurrassien
    Politique d’abord
    Pays réel/pays légal
    Le populisme
    La politique naturelle

    Cartographie des votes en France, par Pascal Cauchy
    L’opposition droite/gauche est-elle fini ? par Paul Lafarge
    L’évolution du vote en France, le vote catholique, par Gérard Leclerc
    Panorama des votes, par Enzo Sandré
    Le temps des programmes est-il fini ? par Philippe Mesnard
    Histoire du souverainisme, par Paul-Marie Coûteaux
    La monarchie incarnée, par l’abbé Michel Viot
    La monarchie marocaine, par Charles Saint- Prot
    La démocratie représentative, par Vincent de Schuytenneer
    Initiation à la géopolitique, par Christophe Reveillard
    Le mal, par l’abbé de Tanouarn

     Un point culture quotidien

    Georges Mathieu
    Honoré d’Estiennes d’Orves
    La Fontaine royaliste
    La diplomatie royale
    Le pari de Pascal

     Ateliers pratiques au choix

    Rhétorique
    Graphisme
    Montage vidéo
    Communication
    Media training
    Secourisme
    Sécurité Prise de vue


     Sport
     Camaraderie

    Du jeudi 26 août au 29 août, Camps des familles !

    Le camp des familles débute  le jeudi matin. Il est possible d’arriver le mercredi soir pour dîner.
    Une prise en charge est assurée les matinées autour d’activités multiples ; les après-midis les enfants sont à la charge de leur parent.
    Le couchage s’effectue sous tentes personnelles.

    Samedi 28 août, Université d’été ouverte à tous !

    Au programme (provisoire) :

    Forum, nombreux stands artisanaux et grand banquet camelot !

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    • INFORMATIONS PRATIQUES •

    Date :

    • CMRDS du 22 au 29 août 2021
    • UDT le 28 août 2021

    Lieu : Château d’Ailly, 42120 Parigny, à 5km de la gare SNCF de Roanne (navettes organisées)

     

     Tarifs préférentiels !

    Pour les adhérents de la Restauration Nationale

     Renseignements : cmrds@actionfrancaise.net