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  • Catégories : Culture, Maurras

    Les raisons de lire Maurras aujourd’hui selon Rodolphe Cart dans Front Populaire

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    L'excellent site Je Suis Français a publié l'article de Rodolphe Cart paru dans Front Populaire. Il nous a paru très utile de le reprendre.

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    Cet article est paru le 23 mai dans Front Populaire. On ne sera pas nécessairement d’accord sur tout, encore que se trouve ici déroulé un exposé somme toute très simple et fort classique d’un maurrassisme de base, parfois raccordé à quelques expressions plus actuelles du vocabulaire et du souci politique d’aujourd’hui. On ne pourra qu’être d’accord avec l’intention de fond de l’auteur dont JSF a déjà publié un article en février dernier. Celui-ci nous semble utile et même nécessaire pour faire connaître les grandes lignes de la pensée de Maurras à un large public extérieur aux tenants habituels du courant maurrassien. En atteste la longue série de commentaires – souvent excellents – qui suit cet article de Front Populaire

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    Par Rodolphe Cart

    La seule évocation du nom de Charles Maurras suffit à faire pousser des cris d’orfraie à l’ensemble de la classe politique et médiatique. La pensée du monarchiste mérite pourtant qu’on s’y intéresse, estime notre lecteur. 

    "Rendez-moi ma personnalité. Ne vous amusez pas à fabriquer… un mannequin que vous appelez Charles Maurras. J’ai moi, ma vie, j’ai ma carrière, mes livres, ma doctrine, mes idées, mes disciples ; j’ai l’avenir devant moi."

    Depuis les deux échecs du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour empêcher la tenue du colloque de l’Action française et la manifestation en hommage à Jeanne d’Arc, la presse n’a jamais autant parlé de ce mouvement qui traverse, depuis plus d’un siècle, l’histoire politique de notre pays. Or, qui dit Action française, dit Charles Maurras. Présenté par les chiens de garde du système comme un antisémite, un xénophobe, un collaborateur ou encore un antirépublicain, l’auteur de Mes idées politiques n’en finit pas, même 70 ans après sa mort, de défrayer la chronique. Mais comme il déclarait à son procès en 1945 : « Rendez-moi ma personnalité. Ne vous amusez pas à fabriquer… un mannequin que vous appelez Charles Maurras. J’ai moi, ma vie, j’ai ma carrière, mes livres, ma doctrine, mes idées, mes disciples ; j’ai l’avenir devant moi qui vous flétriront. » Au-delà des caricatures, Maurras est un auteur incontournable des idées politiques et son étude demeure indispensable pour comprendre le siècle précédent — et donc le nôtre.

    Un enraciné authentique

    De 1870 à 1914, alors que la gauche abandonne le thème de la nation au détriment de l’internationalisme et du pacifisme, des penseurs de droite (Barrès, Drumont, Déroulède) reprennent à leur compte l’idée de nation. Toutefois, c’est Maurras qui en produit la synthèse la plus aboutie dans un sens « défensif, nullement agressif, encore moins impérialiste » (François Marcilhac). Tout comme Léon Bloy, Georges Bernanos ou Charles Péguy, Charles Maurras a démontré l’absurdité de séparer patriotisme et nationalisme. Même s’il est vrai que les deux notions peuvent s’opposer — le patriotisme comme ancienne vertu et le nationalisme comme concept moderne —, l’ensemble de ces auteurs ont prouvé que ces deux concepts marchaient à la jonction du temporel (nationalisme laïc) et du spirituel (patriotisme traditionnel).

    Originaire de Martigues et militant au mouvement Félibrige, Maurras était un défenseur de sa petite patrie — ce qui n’excluait pas son attachement à la France. Frédéric Mistral, l’un des fondateurs du mouvement, disait : « J’aime mon village plus ton village, j’aime ma province plus que ta province, j’aime la France plus que tout. » Mais à cette époque, ce qui manque au nationalisme est une doctrine. C’est dans cette optique et à la suite d’articles, d’échanges et de discussions avec des hommes comme Henri Vaugeois et Maurice Pujo, qu’est créée L’Action française (1898). En plus d’être un journal quotidien, l’Action française devient alors la grande école de pensée que nous connaissons encore aujourd’hui.

    Il est faux de considérer que seule la République a le monopole de l’idée de nation ; tout comme il est mensonger de réduire la France uniquement à la République. Évidemment, les Républicains rappelleront que c’est au cri de « Vive la Nation ! » que le général Kellermann harangua ses soldats pour repousser l’invasion étrangère. Mais si Maurice Barrès nous a bien appris une chose, c’est que le mot « nation » est froid et abstrait lorsque les liens d’un peuple avec sa terre, sa culture et les morts sont coupés. C’est ce combat du peuple pour la France charnelle, comme nous l’avions évoqué dans un autre article, qui constitue le mythe politique d’un vrai patriote.

    Le penseur de l’empirisme organisateur

    L’œuvre maurrassienne est dense : récit, poésie, enquête, article, etc. Pour forger sa doctrine, ce Martégal a constitué une « véritable contre-Encyclopédie » en prenant ses sources chez divers penseurs comme Ernest Renan, Frédéric Le Play, Auguste Comte ou Joseph de Maistre. Sur cette diversité, Jacques Maritain note que « les idées politiques de Maurras ne sont pas le résultat d’une éthique […], elles ne constituent pas à proprement parler une “philosophie de la cité”, une doctrine de la vie sociale liée à une certaine métaphysique ou à une certaine antimétaphysique ; elles se présentent à nous comme un ensemble de conclusions acquises par voie inductive, comme d’immédiates constatations de la raison. C’est pourquoi elles peuvent être assumées et intégrées dans des doctrines fortes diverses et ne sont le propre d’aucune en particulier. » Maurras ne cherche, par la méthode empirique, qu’une seule chose : les fondements objectifs et scientifiques de la vérité politique.

    Tout cela nous amène à la maxime maurrassienne « politique d’abord ». Un tel principe n’implique pas que spirituel ou le social soit soumis au politique, mais bien seulement que la politique est « la première dans l’ordre du temps ». Si l’Angleterre est une entité géographique et que l’Allemagne se fonde sur une langue et une race, il observe que la formation de la France est le produit de la politique des rois, du travail patient et résolu de la dynastie capétienne. C’est cette hiérarchie dans la science politique qui le fait devenir monarchiste. Il accuse ainsi la République de ne pas suivre le déterminisme français alors que son acception est la base de tout nationalisme. En ne respectant par sa nature propre, la France s’affaiblit, car comme le dit le chant La Royale : « Les Rois ont fait la France ! Elle se défait sans Roi. »

    Maurras est par conséquent un adversaire du siècle des Lumières, de la théorie des Droits de l’homme et de la Révolution française. Pour lui, toute théorie doit avoir été soumise à l’empirisme organisateur ; c’est-à-dire que l’ordre intérieur d’une cité doit être déduit par l’expérience et l’observation du réel, de la nature des choses et de leurs rapports. Une idée est vraie ou fausse ; ce qui implique qu’il faut séparer l’ordre des sentiments de l’ordre de la pensée. Seules les lois fixes des conditions de continuité de la communauté française l’intéressent puisque ce sont elles qui forment le dénominateur commun qui ramène tout élément politique à l’intérêt national.

    La tradition est critique

    Si la tradition permet de connaître les lois propres à une nation, elle est avant tout le travail lent et évolutif d’un peuple sur lui-même. C’est pour cela que l’autre grande formule maurrassienne énonce que « la tradition est critique ». Cette dernière « doit vivre, progresser, s’enrichir, donc changer un peu ». Maurras ajoute : « Cependant, elle exprime la prédomination croissante des riches trésors du passé. Elle réalise, en histoire, la grande formule d’Auguste Comte que les vivants sont de plus en plus gouvernés par les morts. »

    C’est cette force de la tradition qui lui fait préférer « l’inégalité protectrice » à « l’égalité démocratique ». Dès sa naissance, l’homme doit être éduqué et se retrouve alors dans une situation d’infériorité ; il est un « débiteur insolvable ». Le petit homme doit sa vie et son éducation à un héritage (social, moral, culturel) qui le dépasse en tout point. La démocratie est dès lors néfaste à l’homme puisqu’elle remet en cause, par la faute de la loi du nombre et son rejet de la verticalité et de l’inégalité, cet ordre qui permet d’élever l’homme vers le beau, le bien et le vrai.

    L’autre défaut de la démocratie est d’être fondée sur des axiomes abstraits. Les Républicains parlent de « Liberté » alors que Maurras préfère évoquer ce concept au pluriel et en minuscule. Pour lui, les grandes déclamations du pays légal ne sont que tromperie et déni ; il s’en remet aux libertés concrètes du pays réel qu’Antoine Blanc de Saint-Bonnet, dans son essai La Légitimité, évoquait déjà. Cet effort d’inscrire la politique dans le vrai lui fait remarquer que l’autorité est en « haut » et les libertés en « bas », et donc que « lorsque la doctrine libérale met en opposition liberté et autorité, elle oppose des termes qui ne représentent qu’une seule et même chose, en deux états de sa production ». Sur ce point, il rejoint Péguy qui écrit : « L’ordre, et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude. »

    Le chantre du nationalisme intégral

    Selon la doctrine maurrassienne, les libertés ne sont pas toutes égales et celle de la nation passe avant toutes les autres. Sans l’indépendance de la nation, c’est tout l’ordre qui est nécessaire aux autres libertés qui est remis en cause. Comme l’écrit Maurice Torrelli : « C’est sur cette base que Maurras établit une classification des libertés : celles qui secondent l’essor national sont à favoriser, celles qui n’y portent pas atteinte sont à respecter, celles qui risquent de le contrarier sont à surveiller, celles qui le contredisent sont à supprimer. » En situant l’intérêt général et l’indépendance de la nation au-dessus des libertés de l’individu, Maurras est assurément un penseur illibéral.

    Bien que la question sociale l’intéresse, il n’est pas marxiste. Le nationalisme doit subordonner tous les intérêts sociaux à l’intérêt national. Avant même sa classe sociale, c’est la qualité d’héritier qui détermine un homme ; c’est l’appartenance organique à une famille, à une tradition, et à une patrie qui forment ces liens entre les morts, les vivants et ceux à naître. Si le peuple perd ce « sens de la communauté » à cause de la déliaison libérale, de l’invasion migratoire ou du développement d’une oligarchie xénolâtre, alors le nationalisme, comme art pour un peuple de lutter contre toutes les forces de désagrégation, doit être le sentiment de chaque membre du camp national.

    Maurras combat tout ce qui est antinational ; il est donc un auteur à lire pour tout souverainiste. Aussi faut-il lui laisser le mot de la fin : « Il ne reste plus au Français conscient que d’agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l’oligarchie, non celle de l’étranger. Reste le rude effort d’action pratique et réelle, celui qui a voulu maintenir en fait une France, lui garder son bien, le sauver de son mal, résoudre au passage ses crises ; c’est un service trop ancien et trop fier de lui-même pour que l’œuvre amorcée en soit interrompue ni ralentie. »    

  • Catégories : Action française

    Camp Maxime Real del Sarte dans l’Allier : Réponse aux indignés

     

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    Par François Marcilhac

    Marcilhlac.jpgLa tenue dans l’Allier, du 22 au 29 août, du 70e Camp Maxime Real del Sarte, l’université d’été de l’Action française, n’a pas laissé indifférents la presse ni certains acteurs locaux. Malheureusement leurs réactions, négatives, n’ont pas été à la hauteur des travaux de nos campeurs. Préférer l’invective, aussi grossière que ridicule, au débat, l’insulte à l’argumentation : tel semble avoir été le choix de ceux qui n’ont pas apprécié notre présence au château Fourchaud à Besson.

     LaMontagne [https://www.lamontagne.fr/cesset-03500/actualites/hommage-a-trois-resistants_14366095/] a bien insisté sur le fait que c’est « la première fois » que notre camp a eu lieu dans l’Allier, comme s’il s’agissait d’un événement aussi inattendu qu’incompréhensible ! Une pluie de sauterelles aurait eu le même effet. Comment se faisait-il que l’Allier, qui en avait été jusqu’à présent préservé, ait eu à subir un tel fléau ? Pour quelle faute le département était-il châtié ? Repentez-vous ! Repentez-vous ! Mais l’incompréhension a bientôt cédé la place aux professionnels de l’indignation. 

    Ce fut tout d’abord, en sabir inclusif, un communiqué conjoint des syndicats départementaux de la CGT, de la FSU et de Solidaires — allant de la gauche communiste à l’extrême gauche : ces organisations « attachées à des valeurs de démocratie, de liberté et contre toute forme de discrimination s’expriment avec force à travers ce communiqué pour dénoncer le camp de “formation de l’Action Française” »… Manifestement, leurs « valeurs de liberté » et de refus de « toute forme de discrimination » s’arrêtent à la plus vieille école politique de France. On connaît la rengaine : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! »  Elle est vieille comme Saint-Just et la terreur de 1793. L’ennui, c’est que l’ennemi de la liberté, c’est systématiquement celui qui ne pense pas comme vous. Et que jadis la guillotine, aujourd’hui la censure — demain la prison, si les amis politiques de ces syndicats arrivaient au pouvoir ? — est toujours au rendez-vous ! Tout y est : l’Action française comme « modèle pour l’extrême droite aristocratique et cléricale » et « matrice du pétainisme », ou les Camelots du Roy (sic) comme « groupes de combats violents ayant constitué en France le modèle des milices fascistes ». Et d’ajouter : « Cette pépinière de personnes violentes se construisant sur des fondements liberticides, antisyndicaux, racistes, homophobes, antiféministes, anti LGBTQ+ » — n’en jetez plus, sans compter que nous sommes des ennemis de classe —, « n’ont rien à faire dans notre département. [….] Toutes initiatives, actions émanant de ces mouvements nous trouveront sur leur chemin. » Étrange : nous ne les avons pas vus durant notre semaine de travaux ! L’adresse était pourtant connue de tous. Parole, parole… La lutte antifâ pouvait attendre la fin des vacances._DSC0034.JPG

    Mais deux associations se sont également illustrées dans l’indignation surjouée : l’ARAC, l’Association républicaine des anciens combattants, et l’ANACR, l’Association nationale des anciens combattants et ami(e)s de la Résistance, il est vrai, toutes deux très très proches du parti communiste. On comprendra mieux pourquoi la première « a des peines (sic) à comprendre comment un camp de formation de l’Action française a pu se tenir au château de Fourchaud à Besson, lieu emblématique de la Résistance ». En effet, notre mouvement « qui embrigade les jeunes dès 15 ans à l’idéologie fasciste […] a été très actif dans la collaboration avec la Gestapo » (sic). Quant à l’ANACR, sa secrétaire, Hélène Daviet, n’a pas hésité à instrumentaliser l’hommage rendu à Cesset à trois FTPF (Francs-tireurs et partisans français) pour dénoncer l’Action française : « La bête immonde » — encore elle ! — « qui a sévi pendant cinq ans sur notre pays est-elle en train de renaître lorsque l’on apprend que l’Action française, mouvement politique qui s’est rallié à Pétain, très actif dans la collaboration avec la Gestapo, a tenu son camp estival dans l’Allier ? Nous devons cultiver l’esprit de résistance face au danger du totalitarisme. » Décidément, la Gestapo est très en vogue chez nos professionnels de l’indignation. Nous qui nous demandions pourquoi Maurras, durant la guerre, avait interdit aux militants d’Action française d’adhérer à la Milice, devenue très vite une police supplétive des Allemands : mais oui, bien sûr, c’était pour qu’ils aillent directement s’engager dans la Gestapo ! Une Gestapo qui vint toutefois arrêter en juin 1944 Maurice Pujo, fondateur de l’AF, et Georges Calzant, un cadre du mouvement, et les envoya à la prison de Montluc en raison de leur hostilité à la politique de _DSC0016.JPGcollaboration de Laval. 

     

    L’ennui, c’est que les royalistes, la plupart du temps proches ou militants de l’Action française, ont eu si peu à rougir de leur attitude durant la guerre qu’ils furent parmi les premiers résistants et les premiers martyrs de la libération du territoire. Alors que le parti communiste collaborait ouvertement avec les nazis — Thorez avait déserté en 1939 pour se rendre auprès de Staline, à l’époque allié de Hitler, et les communistes français suppliaient les autorités d’occupation d’autoriser la réapparition de L’Humanité —, les  militants de l’Action française organisaient, par exemple, dans le cadre de la Corpo de droit avec d’autres nationaux, la manifestation du 11 novembre 1940 sur la tombe du Soldat inconnu à Paris : c’est notre regretté ami, camarade et compagnon André Pertuzio, ancien président de la Corpo de droit, qui en avait été co-organisateur. Il fut parmi les étudiants royalistes qui défièrent les autorités allemandes. Et, décédé le 16 janvier 2019, à l’âge de 97 ans, il tint à présider, jusqu’à la veille de sa mort, chaque 11 novembre, la commémoration que l’Action française organise chaque année en haut des Champs-Élysées. Faut-il rappeler que le premier Français fusillé pour fait de résistance s’appelait Honoré d’Estienne d’Orves ? Ce grand résistant royaliste tomba sous les balles allemandes le 29 août 1941, mais il avait été arrêté le 21 janvier précédent : soit cinq mois avant que l’invasion par Hitler de la Patrie soviétique ne décide les communistes français à entrer en résistance. Et à commettre des attentats durant l’été 1941 contre des soldats allemands que désavoua bientôt De Gaulle en raison de leur répercussion sur la population française. Mais il fallait, pour les communistes, rouvrir un front occidental pour soulager l’armée soviétique, et ce quel qu’en fût le coût pour les civils. Enfin, même si ne comprenant pas son attitude, Daniel Cordier s’est séparé de Maurras en allant à Londres, c’est bien à ses yeux par fidélité à l’enseignement d’Action française qu’il a avoué avoir rejoint la résistance et être devenu secrétaire de Jean Moulin. Nous nous permettons de renvoyer à l’ouvrage de François-Marin Fleutot, Des royalistes dans la Résistance (Flammarion).Capture-decran-2023-08-26-200648-3333 copie.jpg

    Dire la vérité n’est pas outrager la mémoire de tous les sincères patriotes qui tombèrent pour le combat commun, de quelque origine politique qu’ils aient été. Mais les mensonges éhontés n’honorent pas ceux qui y recourent pour tromper les Français, puisqu’ils sont le triple reflet de la malveillance, de l’ignorance crasse et de la sottise. D’ailleurs, si les communistes veulent montrer aux Français qu’ils ont vraiment changé, alors qu’ils n’emploient plus des procédés dignes des anciens procès de Moscou. 

    Enfin, l’Action française étant chez elle partout sur le territoire national, elle reviendra dans l’Allier quand il lui semblera bon.