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  • Communiqué du bureau politique de l'Action française

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    Le second tour annoncé, redouté et attendu aura lieu : Macron, le mondialiste bourgeois, affrontera Marine Le Pen.

    L'abstention, qui témoigne de la résignation des plus démunis, a joué son rôle et la « dynamique du vote utile » également, écartant les candidatures qui exprimaient une vraie conviction ou manifestaient à quel point les parrainages sont une farce.

    Il y a en France un bloc populaire et un bloc élitaire. Le bloc macronien réunit les suffrages de ceux qui considèrent que vendre la France aux États-Unis, appauvrir les Français, mal les soigner, les assommer de lois iniques ou les assommer tout court représente l'ordre, la prospérité et la civilisation.

    Le bloc populaire réunit les électeurs de Marine Le Pen, d’Éric Zemmour, de Nicolas Dupont-Aignan et une partie de ceux de Jean-Luc Mélenchon, avec des différences fondamentales mais un même souhait : en finir avec le règne de l'argent déguisé aux couleurs de l'intérêt général.

    Tous les candidats défaits ont donné les consignes les plus évidentes et les plus claires : tous contre Marine Le Pen, pour les bourgeois et les gauchistes, idiots utiles du régime ; tous contre Emmanuel Macron, pour les patriotes.

    L'Action française, qui n'a que l'intérêt de la Nation comme critère politique appelle tous les Français patriotes, de droite comme de gauche, à saisir l'occasion qui leur est donnée de chasser Macron du pouvoir. Les consignes des partis, de leurs chefs et les cris de haine à venir de la médiacratie ne doivent pas les détourner de leur juste analyse : le seul qui risque d'amener le chaos, c'est Macron. Il l'a déjà prouvé cinq ans durant.

    Le bureau politique

  • Prochains rendez-vous

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    Grand colloque d’Action française,

    suivi d’un banquet dans la plus pure tradition

    des Camelots du Roi

    le samedi 7 mai 2022

    Dans sa fameuse conférence intitulée « Qu’est-ce qu’une nation ? », Ernest Renan évoque
    « cette royauté française, si hautement nationale, que le lendemain de sa chute, la nation a pu tenir sans elle […] Ainsi a pu s’accomplir l’opération la plus hardie qui ait été pratiquée dans l’histoire, opération que l’on peut comparer à ce que serait, en physiologie, la tentative de faire vivre en son identité première un corps à qui l’on aurait enlevé le cerveau et le cœur. Il faut donc admettre qu’une nation peut exister sans principe dynastique, et même que des nations qui ont été formées par des dynasties peuvent se séparer de cette dynastie sans pour cela cesser d’exister. »

    Si on peut admirer le reste de la démonstration de Renan sur ce qu’est une nation : ni une race, ni une langue ni une communauté religieuse mais le principe spirituel d’un héritage et d’une volonté de vivre ensemble commune, passée présente et future, on peut cependant douter de son affirmation selon laquelle le corps de la France soit viable sans son cerveau et son cœur capétiens. Comment ne pas penser que « les rois ont fait la France, elle se défait sans Roi », lorsque le concept même de nation est contesté par le progressisme, le fédéralisme européen et le mondialisme d’une part, et par le repli religieux, le communautarisme racial ou sexuel de l’autre, qui remplacent le sentiment d’appartenance national ?

    Alors que Renan ne faisait que mettre des mots sur une réalité charnelle vécue par ses contemporains, il est aujourd’hui, dans cette société minée par l’individualisme et où le sentiment national se dissipe, plus que nécessaire de se reposer la question : qu’est-ce qu’une nation ? Et, surtout, pour les militants et sympathisants nationalistes que nous sommes, de savoir apporter une réponse à nos compatriotes.

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  • Catégories : Action française

    L’Action Française a un nouveau Secrétaire Général : Francis Venciton

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    Le 12 mars dernier se tenait dans les locaux parisiens de La Restauration nationale le congrès des cadres de l’AF. Environ quatre-vingts chefs de section, présidents de fédération et cadres nationaux étaient réunis à la suite de la nomination par le Comité Directeur de l’Action française de Francis Venciton en remplacement de François Bel-Ker à la fonction de Secrétaire général du mouvement. En effet après trois mandats de trois ans, celui qui a opéré un redressement spectaculaire de notre mouvement n’a pas souhaité poursuivre.

    Ce chef rigoureux, méthodique et proche des militants fut ovationné au cours de la petite fête donnée en son honneur qui fut organisée à la suite d’une longue journée de travail (…).

    Depuis 1955, l’Action française a toujours eu à sa tête un Secrétaire général pour diriger son mouvement. De 1955 à 1980, Pierre Juhel fut l’homme de la continuité. Cet ancien chef d’équipe des Camelots du Roi, solide militant et entraîneur d’hommes hors pair, a permis à La Restauration nationale de reprendre sa place durant trois décennies au service de l’intérêt national. À son décès, Guy Steinbach, ancien résistant, président de l’Association Marius Plateau (Association des anciens combattants d’Action Française) le remplaça durant une décennie. De 1991 à 1994, Bernard Bonnaves, connu pour son travail remarquable réalisé dans le Doubs à la tête de sa section, fut le Secrétaire général de la Génération Maurras. Stéphane Tilloy lui succéda, il occupera le poste jusqu’en 1997. Suite à la séparation fratricide de 1998 entre l’AF de Pierre Pujo et celle d’Hilaire de Crémiers, Nicolas Kayanakis (…) devint secrétaire général jusqu’en 2001, date à laquelle Pierre Pujo, président du Comité Directeur de l’Action française, décida de nommer des responsables nationaux à l’organisation plutôt qu’un Secrétaire général. Au décès de Pierre Pujo en 2007, Olivier Perceval, qui dirigeait le Groupe de Liaison Royaliste, fut appelé pour remettre en place une équipe et rassembler la famille d’AF (La Restauration nationale et le Centre Royaliste d’Action française fusionnèrent finalement en 2018). En 2013, François Bel-Ker, ancien chef de section de Clermont-Ferrand et fondateur du Printemps français, lui succéda.

    L’Action française connaît une ascension fulgurante depuis une dizaine d’années. Lycéens, étudiants et jeunes professionnels adhérent en nombre et l’Action française retrouve la Une des médias. Cette jeunesse vient pour la formation, par patriotisme, pour embrasser une cause qui la dépasse. Francis Venciton est de cette jeunesse-là. Né dans une famille de chrétiens de gauche, Venciton a pour unique certitude que la vérité politique passe par les livres. Après quelques années à échanger, lire et assister aux conférences, c’est au milieu des années 2010 qu’il adhère à l’AF. Militant au sein de la section de Marseille, il connaîtra les affres de la vie de notre local de la « rue Navarin » (…).

    Intervenant à Sciences-Po et à Harvard, écrivant régulièrement dans la presse – Le Bien communLa Nouvelle Revue UniversellePrésent – il fonde L’Insurgé, le journal insolent de la jeunesse d’AF. Après avoir coécrit un ouvrage sur l’écologie aux Éditions de Flore, il relance la revue de poésie Points et contrepoints qu’il dirige toujours à ce jour. Ses études de philosophie éthique et politique appliquée ne sont jamais vraiment bien loin…

    Après avoir pris la direction des cercles d’études lycéens et étudiants, il est nommé responsable du Cercle de Flore et de l’Institut d’Action française, et c’est en 2020 qu’il devient Secrétaire général adjoint avec déjà pour mission de remplacer François Bel-Ker à la fin de son mandat.

    Ayant reçu l’insigne des Camelots du Roi en 2021, c’est comme héritier de cette élite de militants politiques que bien des mouvements nous envient que Francis Venciton accepte cette fonction et celle de membre du Bureau Politique du mouvement.

    Toujours en première ligne, que ce soit dans la rue ou dans le domaine des idées, on peut compter sur le nouveau Secrétaire général pour que la dynamique stimulante de ces dernières années non seulement perdure mais se démultiplie.  

  • La France encore coupée en deux

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    Par François Marcilhac

    Directeur politique de l'Action française

    Marcillac.jpgC’est sous les huées et les sifflets qu’a commencé, à Marseille, la campagne électorale de Macron pour la prochaine présidentielle. Flanqué de l’inénarrable et indéboulonnable Blanquer, un temps adulé par la droite la plus bête du monde comme le restaurateur de l’éducation nationale et qui n’en finit pas d’en abattre les derniers pans — ainsi d’un baccalauréat qui n’est plus qu’une vaste fumisterie, si bien qu’il faut sérieusement se demander s’il ne conviendrait pas, tout simplement, d’en acter la mort —, il était venu dans la deuxième ville de France parler notamment sécurité. Mais il va de soi que ce ne sont pas deux cents policiers supplémentaires qui résoudront les problèmes de sécurité endémiques et gravissimes d’une ville gangrénée par plusieurs décennies d’aveuglement, pour ne pas dire plus, toutes majorités confondues, sur le développement de maux qui gagnent progressivement la France entière, Marseille étant simplement une des vitrines de ce que devient la France du grand remplacement.

    Avoir passé l'été dernier une semaine à un camp Maxime Real del Sarte à tous points de vue historique, où nous avons été plongé parmi une jeunesse patriote, saine, désintéressée et dynamique, chaque année plus nombreuse au service de la France et du Roi, et nous retrouver devant ces politiciens aux multiples visages, mais tous aussi blafards les uns que les autres, confirme combien Maurras avait raison, après Platon, de souligner comme une vérité intemporelle que « Démocratie finit en Médiocratie ». Dans Les Septennats interrompus, Philippe de Saint-Robert fait observer au général De Gaulle, s’agissant de Pompidou — nous sommes en 1969 et Pompidou n’est plus premier ministre — qu’ « entre son destin et celui de la France, on ne voit pas très bien le lien ». Et De Gaulle de répondre, simplement : « En effet, il est mince. »

    Que dire alors, tandis qu’un autre ancien salarié de Rothschild occupe le siège présidentiel, mais lui, sans être du tout patriote — nous sommes encore tombés d’un cran —, du lien entre les destins, si tant est qu’ils en aient un, non seulement d’un Emmanuel Macron, mais aussi d’un Yannick Jadot, d’une Sandrine Rousseau, d’une Anne Hidalgo, d’un Michel Barnier ou d’une Valérie Pécresse — la liste n’est évidemment pas exhaustive — et celui de la France ? Il est vrai que tout ce beau monde, n’a plus guère la France à la bouche : ils lui préfèrent LA république, pas même la française, non, La république tout court. Oui, « Démocratie finit en Médiocratie ». Malheureusement, elle entraîne la France avec elle.

    Tous les sept ans jadis, tous les cinq ans désormais, LA république rejoue la même comédie du pouvoir, voulue par le même De Gaulle, qui s’en est, du reste, mordu les doigts dès la première représentation — le plébiscite n’aboutit qu’à une contrefaçon de la légitimité royale, dès lors prisonnière des partis. De nombreux compétiteurs, mais une seule place à prendre,  dont les occupants, depuis Giscard, ont progressivement, consciencieusement, réduit à la fois l’autorité et les compétences, au profit du Moloch européen, sous domination allemande, qui nous dicte sa politique. Certes, rien n’est définitif, mais les Français le perçoivent, qui n’ont plus d’estime non seulement pour ses tenants, mais, ce qui est plus grave, pour la fonction elle-même. Non qu’ils désespèrent du régalien mais ils perçoivent que la place toujours nécessaire du Roi n’est plus occupée, même de manière imparfaite ou travestie. Chaque élection présidentielle étant un rendez-vous manqué, il y a à parier que le peuple, qui commence à le comprendre, ne vienne plus en nombre suffisant participer à cette compétition pour doter le vainqueur d’un fantôme de légitimité. En 2017, il a déjà commencé à déserter les urnes et le méprisant mandat de Macron n’aura fait qu’attiser la colère du pays réel envers un personnel qu’une échéance électorale mérite amplement de congédier. La République, telle l’hydre de Lerne, est ce serpent dont les têtes repoussent dès qu’elles sont coupées.

    La solution est ailleurs. A nous, chaque jour, d’en convaincre davantage de Français.